SOLIDARITY DEMONSTRATION in PARIS / TUESDAY OCTOBER 16, 6PM, METRO BOURSE

[Massimo A. Allamandola]

SOLIDARITY DEMONSTRATION TUESDAY OCTOBER 16, 6PM, METRO BOURSE
(LINE 3) WITH UMBRELLAS

HOMELESS PEOPLE TAKE ACTION FOR HOUSING!

11 NIGHTS ON THE SIDEWALK, PLACE DE LA BOURSE

Since Wednesday October 3, homeless men and women, including both
French citizens and those with work permits (most often working at the
hardest and lowest-paying jobs) have been engaged in an emblematic
struggle to obtain real housing. Every night, between 120 and 170
families occupied the sidewalks in front of 24 de la Banque, across
the street from the stock exchange. Despite police repression and
harassment, they resisted together, demanding both for themselves and
for everyone in danger of homelessness, both French and immigrants.

*For the immediate rehousing of the homeless in the struggle, and for
the end of the repression!

*100 000 dwellings immediately for those in danger of homelessness!

*1 million social housing units very soon!

The families and individuals who are camping on the sidewalk are the
homeless, those sheltering in expensive hotels, in hallways, sleeping
side by side, or threatened with immediate eviction.

The housing crisis is becoming more and more severe and it is no
longer possible for many people to pay for expensive hotel rooms,
stay in hallways, mobile homes or to camp, or to announce at the
beginning of each winter plans for building emergency shelters, we
need HOUSING.

The law of requisition, the attribution of social housing, or
assistance with finding private accommodation, are the immediate
solutions to find at least 100 000 dwellings, BEFORE WINTER.

We demand and end to the sale of social housing, to their demolition,
and to rental evictions, as this contributes to the housing crisis.

SOLIDARITY DEMONSTRATION TUESDAY OCTOBER 16 AT 6PM, METRO BOURSE

COME WITH UMBRELLAS

BRING BLANKETS, DUVETS AND WARM CLOTHING, RAINCOATS.

ENOUGH POLICE REPRESSION AND HARRASSMENT, WE NEED HOUSING:

A short chronology: Wednesday October 3, the homeless were gathered
for an action for the international day against real estate
speculation. They were thrown by the National Guard at 7AM, at Metro
Riquet. The tents and the sleeping bags were confiscated. 62 people,
essentially fathers of families and activists were arrested over a
period of many hours. That evening, the tents were set up, in front of
24 Rue de la Banque, 139 homeless people stayed over on the first
night. Thursday evening: 111 tents were set up, and almost 200 people
stayed over that night.

Friday at 4:45 at night: the repression started again. The guards
stepped on the tents, tore the women and children out of their sleep,
confiscated the tents and the bedding, forced some of the families
towards an emergency shelter, and pushed the others into the metro. A
few hours later, everyone again was together at Rue de la Banque and
decided to continue the action, this time on plastic tarps.

Saturday, Sunday, Monday, Tuesday: camping under the stars. Many slept
on chairs. Doctors passed regularly to check on the women and
children.

Sunday evening 4 tents were installed for the pregnant women, despite
the injunctions of the Chief of Police, and 98 tents went up again
Tuesday night, on the sidewalks.

Wednesday, October 10, 5:30 AM: The guards have came back, and began
their pathetic job again. The families reinstalled the tarps and the
blankets.

Thursday October 11, anniversary of the requisition order of 1945.
Towards 4PM, the guards ripped up the tarps and the rest of the
sleeping material of the families, injured 5 mothers of the families,
and arrested 4 activists (released that evening). The brutality turned
to violence.

Friday and Saturday: the state of siege is further inforced, there now
a ban on installing tarps, mattresses, sleeping bags and tents.
The mothers of the families are still there, 140 families stayed over
Friday and Saturday nights, on the sidewalk, on the corner of Rue de
la Banque and Place de la Bourse. At 7AM on Saturday, the guards broke
up the camp, but for how long?

Sunday: still no police on the horizon. The evening, several
protesters from the extreme right tried to spray the families with
pepper spray, during the night watch.

Supported by: AC, AFVS, APEIS, La Bagagerie, CAL, Black Thursday, MACAQ,
Ministry of the Housing Crisis, MFPF ad75, MNCP, No-Vox, Syndicalist
Union in Solidarity, SUD (students), SUD PTT. As well as: The
Alternatives, LCR, LO, PCF, the Greens

Organizers: DAL (Right to Housing) , CDSL,Contact : DAL 01 42 78 22 00
dal at globenet.org - 24 rue de la Banque - Paris 2e


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MANIFESTATION DE SOUTIEN MARDI 16 OCTOBRE, À 18H, MÉTRO BOURSE (LIGNE 3)
AVEC DES PARAPLUIES

SANS-LOGIS EN ACTION POUR UN LOGEMENT !

11 NUITS SUR LE TROTTOIR, PLACE DE LA BOURSE

Depuis mercredi 3 octobre, des femmes et des hommes sans-logis, titulaire
d'un titre de séjour, ou de nationalité française, le plus souvent
effectuant les emplois les plus durs et les plus mal payés, ont engagé une
lutte emblématique pour obtenir un vrai logement. Chaque nuit, entre 120
et 170 familles occupent les trottoirs devant le 24 rue de la Banque, face
à la bourse. Malgré la répression policière et le harcèlement, toutes
ensemble et unies, elles résistent, et exigent pour elles et pour tous les
précaires du logement, français et immigrés :

* Le relogement immédiat des sans logis en lutte et l'arrêt de la répression !

* 100 000 logements tout de suite pour les précaires du logement !

* 1 million de logements sociaux très vite !

Les familles et personnes qui campent sont sans-logis, hébergées dans des
hôtels chers, des foyers ou chez des tiers, à droite à gauche, ou menacées
d'expulsion rapide.

La crise du logement est de plus en plus aiguë et il ne suffit plus de
payer des hôtels hors de prix, des foyers, des campings de mobiles home,
ou d'annoncer au début de chaque hiver des plans d'urgence bricolés, il
faut des LOGEMENTS.

La loi de réquisition, l'attribution de HLM, ou la location aidée dans le
privé,sont des solutions immédiates pour trouver au moins 100 000
logements, AVANT L'HIVER.

Nous exigeons l'arrêt de la vente des HLM, de leur démolition et des
expulsions locatives, car cela aggrave la crise du logement.

MANIFESTATION DE SOUTIEN MARDI 16 OCTOBRE, À 18H, MÉTRO BOURSE (LIGNE 3)
AVEC DES PARAPLUIES

APPORTEZ COUVERTURES , DUVET ET VËTEMENTS CHAUDS, IMPERMÉABLES ..

ASSEZ DE RÉPRESSION ET DE HARCÈLEMENT POLICIER, DES LOGEMENTS :

Petite Chronologie : Mercredi 3 octobre, les sans logis rassemblés pour
une action, pour la journée internationale contre la spéculation
immobilière, sont raflés par les CRS à 7h du matin, au métro Riquet. Les
tentes et les sacs de couchage sont confisqués. 62 personnes,
essentiellement des pères de famille et des militants sont interpellés
plusieurs heures. Le soir, des tentes sont installées, devant le 24 rue de
la banque, 139 sans toit passent la 1ère nuit, Jeudi soir : 111 tentes
sont installées, et près de 200 personnes passent la nuit.

Vendredi 4h45 de la nuit : C'est à nouveau la répression. Les gardes mobiles
piétinent les tentes, arrachent de leur sommeil les femmes et les enfants,
confisquent tente et literie, embarquent de force une partie des familles
vers un foyer d'urgence, et poussent les autres dans le métro. Quelques
heures plus tard, tout le monde est à nouveau réuni rue de la banque et
décide de poursuivre le mouvement, cette fois sur des bâches en plastique.

Samedi, Dimanche Lundi, Mardi : le campement à la belle étoile. Beaucoup
dorment sur des chaises Des médecins passent régulièrement pour suivre les
femmes et les enfants.

Dimanche soir 4 tentes sont installées, malgré les injonctions de la
Préfecture de police pour les femmes enceintes, puis 98 tentes sont
remontées mardi soir, sur les trottoirs.

Mercredi 10 octobre , 5h30 du matin : les gardes mobiles sont de retour, et
recommencent leurs triste besogne. Les familles réinstallent des bâches et
des couvertures.

Jeudi 11 octobre, date anniversaire de l'ordonnance de réquisition de
1945.Vers 16h, les gardes mobiles arrachent les bâches et le reste du
matériel de couchage des familles, blessent 5 mères de familles, et
arrêtent 4 militants, relâchés dans la soirée . La brutalité se transforme
en violence.

Vendredi et samedi : Le siège policier se renforce, interdiction
d'installer bâches, matelas, sac de couchage et tentes... Les mères de
familles sont toujours là, 140 familles ont passé la nuit de vendredi à
samedi, sur le trottoir, à l'angle de la rue de la banque et de la place
de la Bourse. A 7h samedi, les gardes mobiles ont levé le camp, mais pour
combien de temps ? .

Dimanche, toujours pas un policier à l'horizon. La veille, quelques
manifestants d'extrême droite ont tenté d'asperger les familles de
lacrymogène nuit de vigilance

Soutenus par : AC, AFVS, APEIS, La Bagagerie, CAL, Jeudi noir, MACAQ,
Ministère de la Crise du logement, MFPF ad75, MNCP, No-Vox, Union
syndicale Solidaire, SUD
étudiant, SUD PTT Š Ainsi que : Les Alternatifs, LCR, LO, PCF, les Verts,
Organisateurs : Droit Au Logement, CDSL,Contact : DAL 01 42 78 22 00
dal at globenet.org - 24 rue de la Banque - Paris 2e




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